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Essai du Roadster Triumph : La SpeedTriple 1200 RS 2021

Il y a des moments de la vie comme ça, ou votre cœur fait boom boom, vos yeux n’arrivent plus à se détourner de son regard et la bouche reste ouverte sans pouvoir décrocher un mot …

C’est le 18 juillet dernier que j’ai eu le coup de foudre. Elle était grande, belle, fine et élancée … Je n’ai pas pu résister. L’envie d’enfourcher le guidon était trop grande alors pourquoi lutter contre cette petite voix me disant « vazi, essaye-la » !

C’est donc ce que j’ai fait : Je vous présente ce jour ma balade avec le dernier modèle 1200 RS de la marque au trident. Je profite de cette intro pour remercier la concession Triumph de Saint-Maximin et plus particulièrement Frantz et Morgan qui m’ont accueillie à bras ouverts.





Découverte de l’engin

Ce n’est pas la première fois que je fais des infidélités à Honda pour la marque Triumph.

J’ai déjà eu le plaisir de rouler avec la Speed Triple génération 2010, La triumph Truxton R 2018, La Bonneville 2018, La Speed Triple RS 2017 ou encore la petite sœur : la street ! J’ai à chaque fois adoré ces bécanes et c’est donc avec joie que j’accepte de tester cette nouveauté.

D’autant plus que pour l’icône de la marque, il y a vraiment du changement et j’ai donc hâte de découvrir ces 198kg de bonheur.

Rien qu’au niveau du moteur, accrochez-vous… Toujours sur 3 cylindres, il possède 30 dadas de plus que la précédente et affiche 1160cm3, ce qui lui donne le joli chiffre de 180cv sur la carte grise. Nous pouvons aisément dire d’elle que c’est la plus performante de son histoire (même si à ce moment précis, je ne l’avais pas encore testé).

Parlons un peu design : Je m’approche de la bête afin de constater sa ligne, ses couleurs et tous les détails la représentant.







J’aperçois rapidement qu’elle garde quelques lignes de son ADN comme les phares avant en amande un peu à l’anglaise ou encore le réservoir arrondi cependant, les deux pots sous la selle ont disparu. Vous retrouverez un silencieux sur le côté latéral droit et franchement, c’est une des rares choses qui ne me plait pas (et oui, il en faut quand même). Le nouvel éclairage 100 % LED incluant de nouveaux phares lui donne des yeux sauvages comme on adore.

Pour personnaliser celle qui sera l’élue pour quelques temps suite à votre achat, deux coloris au choix ont été pensé par les designers : noir « Sapphir Black » avec une pointe de rouge ; ou gris « Mat Silver Ice » avec une touche de jaune, comme celle que j’ai testé.

Dernière petite chose sur ce chapitre avant de rentrer dans le vif du sujet, les jantes sont en alu et le garde boue à l’avant est lui en carbone… On adore !

De manière générale avec ces premiers constats, je peux dire qu’à mon gout, elle garde son esthétique du roadster avec un côté sportif et élégant à la fois !





Des équipements pour un plaisir sur route comme sur piste

J’ai l’habitude de rouler sur des motos qui sont loin d’avoir autant de gadgets alors je compte bien profiter de chaque élément de la moto que je peux découvrir.

Premièrement, parlons de l’écran TFT 5'' connecté qui est une nouveauté. Le conseiller du showroom me présente les 2 thèmes, les différents menus et réglages et je vois qu’il y a même un chrono pour la piste. Ce qui est sympa, c’est qu’il est possible de renseigner un nom pour que votre moto vous dise bonjour en l’allumant ; et aurevoir. C’était cool de voir écrit « bienvenue Talons & Guidon ». Une touchante attention !







Tout comme l’édition précédente et dans le but d’anticiper chaque situation que nous pouvons rencontrer, 5 modes de conduite s’offrent à vous : Rain, Road, Sport, Track et Ride. Ils ont au passage été amélioré.

Le mode Track, revu pour être plus discret dans les interventions des assistances ; le mode Rain qui réduit la puissance à 100 ch en plus de faire intervenir fortement les aides au pilotage ; le mode Rider vous permettant de régler l’électronique à votre convenance, quant aux Road et Sport ils sont encore plus performants.


Pour notre plus grand bonheur, est présent le quickshifter (permettant de ne pas toucher à l'embrayage ou à l'accélérateur lors du changement de rapport) ainsi qu'un embrayage assisté de série. Dans la même lignée côté confort de conduite, vous pourrez activer le régulateur de vitesse et vous laisser guider sur la route. Se concentrer sur les paysages plutôt que les radars de vitesse (hein messieurs-dames ?!) …

Autres particularités : l'ABS avec 2 réglages, Route ou Piste qui sont liés aux modes de Conduite.

Le TC qui est réglable, le lift Control, les commodos rétro-éclairés, les clignotants qui se désactivent automatiquement, le frein qui lui aussi s’ajuste en 19, 20 ou 21 ou encore le contrôle anti wheeling, certes déjà présent sur les autres éditions mais bien plus fluide et réactif.

Beaucoup de nouveautés concernent la connectivité : le système My Triumph Connectivity, permettant de piloter le smartphone, les appels, la musique, et une GoPro mais encore … le système Keyless et ça, pour l'ouverture du réservoir aussi ! Avouez que c’est un vrai kiff de ne pas avoir à chercher ses clés de motos partout lors d’une balade.




Je le sais, je ne vous ai pas encore tout raconté … Un peu de suspense c’est bien.

En même temps, ce ne serait pas 6 pages dont j’aurais besoin pour vous détailler les non-moins de 120 accessoires disponibles chez les Anglais mais tout catalogue entier !

Dans les options que vous pouvez ajouter lors de votre bon de commande il y a les traditionnelles et très appréciées poignées chauffantes (surtout si comme moi, vous avez le syndrome de Raynaud) mais aussi 34 accessoires propres à la nouvelle Speed Triple RS qui sont disponibles sur le configurateur en ligne si vous voulez voir ce qui est proposé.


Quand j’essaye cette merveille !

Le moment préféré de ma journée arrive : laissez-moi prendre place au guidon de cet engin.

Pour la position, je trouve qu’elle est plutôt « agressive » pour un roadster, mais dans le bon sens du terme hein car elle reste confortable ! En avant, les poignées bien écartées (grâce au nouveau guidon plus large) et les jambes sur l’arrière, on est prêt à attaquer chaque virage qui arrive. Je me sens assez haute et reculée sur la selle du haut de mes 1’70 cm et de mes pieds touchant le sol sans aucun souci.

J’allume donc la moto. Premier petit point négatif (bon il en faut toujours) :

Le tableau de bord est très lent à s’allumer. Patience requise avant de tourner la poignée de gaz. Par contre il est assez intuitif, vous trouverez donc rapidement ce que vous cherchez.

Je sélectionne le premier mode que je souhaite essayer (le road) et j’enclenche ma première.



Très vite, j’ai la sensation d’avoir la moto en main. Comme si elle et moi nous nous connaissions déjà depuis un moment. Je l’ai trouvé si légère et maniable… C’est surprenant de voir à quel point un aussi gros moteur peut être si délicat. J’ai toute suite reconnu le comportement de conduite du 3 cylindres. Ahhh que j’aime ça !

Le shifter est doux, il y a du couple, les suspensions Öhlins font leur travail, son poids plume se ressent, pour le moment c’est un sans-faute. J’ai juste constaté quelques mouvements brusques de la moto lors de la remise des gaz mais cela peut apparemment se régler grâce à la cartographie.

De mon côté j’ai joué avec elle plutôt entre les 5000 et les 8000 tours en moyenne. En dessous, j’ai trouvé ça creux. Ce premier mode laisse curieuse de découvrir les suivants. Avec la centaine de kilomètres que j’ai parcouru ce jour-là, j’ai pu en tester deux autres ce jour-là :le track et le sport (mon préféré évidement et sans trop de surprise).

Ma petite déception sur cette moto, c’est son bruit… Bien qu’il soit annoncé comme « meilleur » par la marque, je le trouve toujours plutôt fade … Mais ça encore une fois, c’est une question de gouts.

Info pratique sur la consommation : le réservoir est de 15,5 litres. Cela veut donc dire que vous pouvez rouler environ 200 km avant de devoir vous arrêter sur une station. Même si je vous encourage à vous arrêter dès que la fatigue se fait sentir, que vous ayez besoin d’un petit café ou bien d’un en-cas.






De la route à la piste

Comme si cette moto n’était pas suffisamment déjà un coup de cœur, il fallait en plus qu’elle soit polyvalente ! Je vais décidément devoir sortir mon portefeuilles…

Vous êtes amoureu(se)x de la poignée et avez envie de titiller ses roues sur l’asphalte ? Alors sachez que vous pourrez l’y emmener ! Avec ses équipements conçus pour les circuits, dont les nouveaux freins Brembo, une batterie lithium-Ion de série qui est 60% plus légère, le mode de conduite « Track » amélioré, la suspension Öhlins ou encore les pneus Metzeler RACETEC RR, vous ne manquerez pas de vous amuser !

Mais du coup vous allez me dire « et l’entretien dans tout ça ? » Et bien sachez que la révision se fait dès 16 000 km, avec un réglage du jeu aux soupapes à effectuer tous les 32 000km.


Côté Prix ?

Elle affiche un prix qui démarre à 17 500 €. C’est un belle sommes certes, surtout que vous retrouverez uniquement la version premium RS pour 2021. Mais après tout, quand on aime, on ne compte pas non ?


Fin de cette balade

J’espère que cette première lecture vous aura plu … J’ai pris mon pied, ou plutôt mon guidon à vous écrire tout ça. N’hésitez pas à regarder la vidéo de l’essai et à vous faire votre propre avis en allant l’essayer, si ce n’est pas déjà fait. A bientôt pour de nouveaux essais !

Lily





ESSAI MOTO REALISE DANS LE CADRE DU MAGAZINE DAFY MOTO FRANCE N°1 A RETROUVER DANS TOUTES LES BOUTIQUES DE FRANCE


Photos By Bertrand Brémont

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