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Au guidon de la BMW R nineT

Tout commence avec l’histoire d’une nouvelle gamme sortie par BMW Motorrad : « HERITAGE ». Cinq modèles dans l’esprit vintage, scrambler et racer comme nous les aimons…

Et oui, la marque de moto allemande n’est plus seulement appréciée pour sa mythique GS et ses autres montures destinées pour la plupart à la route et à l’off-road ; il est désormais possible aujourd’hui de se faire plaisir avec style sur des modèles design et qui n’ont rien à envier au milieu de la préparation.

R nineT Racer, R nineT Pure, nine-T Scrambler, R nineT Urban G/S :parmi ces modèles, j’ai eu la chance de pouvoir tester la belle R nineT.

Un bi-cylindres étonnant

J’ai l’habitude de conduire des motos variées et de m’adapter aux cylindres qui vont avec. Mais j’ai toujours eu beaucoup plus de surprises avec les bi-cylindres, à la fois coupleux et joueurs…

La R nine T, késako ?

Cette grosse machine n’est ni plus ni moins que la magnifique création de BMW Motorrad pour ses 90 ans !

Un roadster au look sportif basé sur R 1200 R avec un réservoir à l’anglaise et un guidon dit « flat-track » pour le coté vintage… bien évidemment !

Autre point important : les 110 chevaux dont jouit la bécane pour 220 kilos.

Une puissance qui se sent surtout dans les tours et un ressenti présent et personnel à partir de la troisième.

Un roadster de caractère qui ne manque pas d’options de personnalisation puisque c’est ce que veut la marque : devenir également de vrais préparateurs de moto, de customisation et apporteurs d’une réelle expérience.

Ce bruit qui m’a surpris…

Ce que j’aime sur une moto c’est quand elle ronronne lors de son allumage…

J’étais persuadée d’avoir cet effet là avec Harley Davidson, mais avec une Nine-T… pas vraiment ! D’où ma surprise lorsque je l’ai prise en main pour la toute première fois… Elle ne rugit pas seulement, elle vibre, elle tremble, il ne faut pas laisser son casque ni ses gants posés sur le réservoir au risque de les voir tomber à terre.

Ma première question intérieure fut simple :

« Comment vais-je pouvoir dompter la bête si elle me semble déjà aussi féroce à l’arrêt ? ».

Des balades et de la vitesse !

Une semaine de test c’est royal… et je me suis d’ailleurs prise pour princesse scrambler autour de mon guidon pendant ces sept jours. Quelques virolos et une poignée de gaz plus loin et c’est le pied !

Après plus d’une heure de balade je n’ai toujours pas mal au dos, seuls les poignets tirent un peu. La prise au vent est agréable malgré l’absence total de bulle et la selle est très largement confortable.

OUI, ce n’est pas une moto conçue pour les grands road-trips, mais ce n’est pas vraiment son état d’esprit de toute façon. Il faut toutefois le reconnaitre, elle remplit complètement tous ses contrats : l’esprit néo-retro, le look, l’originalité du nouveau produit singé BMW et la sportivité.

On a fini en beauté… et c’est le cas de le dire !

Imaginez-vous, 10 motardes vêtues intégralement de cuir, chacune accompagnée d’une danseuse en petite tenue, se baladant dans Paris jusqu’à la place Vendôme…

Ça vous fait rêver ? Vous n’y croyez pas ?

Pourtant, nous l’avons fait !

Nous sommes plusieurs bikeuses à avoir eu cette chance : se faire contacter pour participer à la promotion d’une grande marque pendant la Fashion Week.

Je ne ferai pas la promotion de cette marque mais cela m’a semblait drôle de vous en parler… Cette fois-ci, finie Keira Knighltley sur sa Ducati avec sa combi cuir beige faisant fantasmer tous les hommes ! En fait, fini le faux… Pour une fois, les marques semblent réaliser l’importance de prendre de VRAIES motardes, et ça fait plaisir.

Je vous laisse admirer cette Bikeuse Power et Rock’N’Roll ATTITUDE :

Bref, comme toutes les belles histoires se finissent un jour, j’ai dû rendre la bête devenue belle à mes yeux. C’est d’ailleurs à François Xavier, Instagrameur de « The Fashion Ride », que je passe le relais ; ces belles photos viennent pour la plupart de sa part alors merci !

Ce que j’aime
  • Le look.

  • Le confort de la selle et de la position permettant de conduire plusieurs heures sans mal de dos ni de genoux.

  • La puissance.

Ce que j’aime moins
  • Moto difficile à conduire dans les zones encombrées comme les embouteillages à cause du FLAT.

  • Tout de même lourde à mes yeux (oui, j’ai des petits bras).

  • Les cales pieds me gênent à chaque manœuvre à l’arrêt.

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